... C'est ainsi que j'entrai en relation avec la Société Théosophique. Je soulignerai encore une fois — car la chose est souvent mal connue — que ce n'est pas moi qui ai cherché à me rapprocher de la Société Théosophique — aussi présomptueux que cela puisse paraître ; c'est la Société Théosophique qui a cherché à se lier avec moi. Lorsque parut mon livre [La Philosophie de la Liberté], non seulement de nombreux chapitres en furent traduits pour la « Theosophical Society » anglaise, mais Bertram Keightley et George Mead, qui y occupaient à l'époque une position importante, me dirent : « il y a là-dedans, et sous une forme juste, tout ce que nous avons à élaborer. » À cette époque, je n'avais pas lu un seul livre de la « Theosophical Society »; je ne fis ces lectures, plus ou moins, que pour des raisons « administratives », car elles me rebutaient toujours un peu.
[Symptômes dans l'histoire, GA 185 - 27 octobre 1918, éd. Triades, 1981 - page 116]
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